À Alixan, à la sortie de la gare TGV de Valence, le pôle Ecotox prend place sur un site encore vierge. Il constitue l’une des premières pierres de la ZAC de la correspondance, amenée à se développer par la suite. Cet établissement de référence pour la recherche en écotoxicologie et toxicologie environnementale cherche donc à dialoguer avec le paysage auquel il fait face tout en donnant l’impulsion d’une urbanité à venir.

Il hébergera des projets de recherches divers, avec des contraintes techniques et fonctionnelles hétéroclites, et intègrera par ailleurs un ensemble largement ouvert aux visiteurs. L’ambition du projet est donc d’offrir, à partir de l’hétérogénéité du programme, une identité à la fois pour la communauté scientifique et pour le site de Rovaltain. À l’image des propriétés agricoles de la Vallée de la Drôme, qui combinent des bâtis aux usages différents sur une même propriété, les ensembles bâtis du pôle Ecotox s’articulent autour d’un jardin, véritable lieu d’échanges et de détente à la croisée des plateformes scientifiques.

La composition de la façade à l’échelle du bâtiment suit une logique de sédimentation telle qu’on la retrouve dans le massif du Vercors. Chaque ensemble bâti décline un même système qui associe une isolation par l’extérieur garante de hautes performances thermiques, un bardage métallique coloré dont les teintes trouvent un écho dans le paysage local et un système de ventelles horizontales qui protège du rayonnement solaire et intègre les ventilations techniques. La variation du pas entre les ventelles confère une vibration singulière à la façade tout en répondant aux besoins spécifiques de chaque activité (bureaux, laboratoires, espaces techniques, etc.). Ce procédé offre ainsi au pôle Ecotox une présence singulière et ancrée dans son contexte.