En bordure de Marne-la-Vallée, sur un terrain vaste de 12 hectares et parfaitement plat, le projet construit est la concrétisation la plus archétypale du « monospace ». Un maillage strict qui régit ici à la fois l’implantation des différents bâtiments du site (MCO, logipôle, parcs de stationnement, éventuelles extensions futures) et l’organisation interne de l’hôpital. Celui-ci forme une sorte d’échiquier de pleins et de vides parfaitement équilibrés, qui se prête sans restriction au jeu de taquin induit par le concept hospitalier.

Malgré son ampleur, le centre hospitalier réussit à s’inscrire sur son site en toute discrétion, et étire des façades blanches presque immatérielles. Des façades « anonymes » qui font disparaître la répétitivité des ouvertures comme le moindre élément technique. Des façades voulues, conçues et dessinées pour exprimer qu’ici rien n’est figé. Pour assumer pleinement l’évolutivité revendiquée de la plaque construite.

C’est ainsi que les façades, si elles laissent deviner six strates horizontales (pour trois niveaux), révèlent pour l’essentiel des lignes verticales, continues. Des lignes blanches, sérigraphiées, dont la fréquence produit un subtil effet de résonnance…